S’estimant proche de la mort, un homme nous confie ses dernières pensées.

Ce qui m’a conduit à écrire “Le Chant du Cygne”, était ma motivation à raconter l’histoire d’un tueur à gage solitaire qui vivait ses derniers instants car j’avais envie de m’essayer à la réalisation d’un film noir (polar). Par contre, je ne saurais pas décrire comment l’idée du twist m’est apparue. C’est un déclic inexplicable qui s’est imposé comme une évidence alors que j’étais en train de structurer mon scénario.

Pendant la production, je n’avais pas vraiment trouvé un titre qui me convenait. C’est pendant le tournage de la scène de la dernière cigarette qu’Abed Djerrar, l’acteur qui interprète le tueur, voit un cygne passer sur la rivière en face de lui et se retourne pour me dire « Eh, Max ! Un cygne ! T’as qu’à l’appeler le chant du cygne ton film ! ». A cet instant, Abed avait vu juste car l’expression “Le chant du cygne” détermine la dernière œuvre remarquable d’un artiste. C’était ce que vivait le personnage du tueur si l’on considère, que pour lui, tuer est une forme d’art.

Maxime Martin-Piccone

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